Créée en 1946 à Quiberon par Raymond et Yvonne Audebert, La Maison d’Armorine, reste l’un des derniers bastions gourmands et artisanaux de Bretagne. La confiserie a signé un partenariat avec Air France pour ravir les papilles des voyageurs groumands.
Parti de rien ou presque, au sortir de la Seconde guerre mondiale, avec de la vente ambulante de petites douceurs sur la plage, l’entreprise s’est vite imposée comme une référence dans la confiserie.
Aujourd’hui, confiseur, chocolatier, biscuitier, confiturier, la Maison d’Armorine s’inspire toujours des anciennes recettes qui ont fait son succès. À commencer par cette sucette typique de Quiberon et spécialité désormais référencée au patrimoine culinaire de France : la niniche.
Trois questions à…
Gildas Perron, directeur commercial de La Maison d’Armorine.
Vous venez de signer un partenariat avec la compagnie Air France. C’est une première pour votre entreprise ?
Une première, pas tout à fait. La Maison d’Armorine avait déjà travaillé pour Air Inter. Compagnie qui a depuis fusionné avec Air France.
Mais aujourd’hui, il s’agit d’un contrat d’une autre envergure. Un très beau contrat, pour une durée de trois ans. C’est surtout une très belle opération communication.
En offrant nos boîtes de caramels aux passagers des moyens et longs courriers, en guise de cadeau d’accueil, on gagne en notoriété.
Ce contrat avec Air France, c’est une récompense pour votre entreprise ?
Très certainement. C’est le signe que le caramel est toujours très tendance. C’est aussi la reconnaissance d’un savoir faire particulier à notre maison. Et c’est surtout la preuve que notre développement se porte bien.
Justement, où en est La Maison d’Armorine, après 65 ans d’existence ?
L’entreprise se porte bien et se développe de plus en plus, notamment dans les épiceries fines. Elle fait son petit bonhomme de chemin.
La Maison d’Armorine, aujourd’hui, ce n’est pas moins de 24 salariés à pleintemps, six magasins, sur Quiberon Belle Île, Carnac et Pont Aven.
Quatre salariés ont été embauchés ces deux dernières années.
Nous sommes sereins pour l’avenir. Nos produits, bien qu’assez chers, continue à plaire. On est sur du produit plaisir, du produit cadeau. Et on entend bien le rester encore longtemps.